Chaque année, le 25 novembre est l’occasion de redire notre consternation face aux harcèlements de rue, aux violences conjugales, aux mutilations sexuelles, aux féminicides dont sont victimes majoritairement les femmes.
Aux mots doivent enfin succéder les actes !
Face au fléau des violences conjugales, nous devons être plus fermes !
Pendant mes trente ans de carrière comme avocate, j’ai été le témoin des violences que subissaient les femmes.
Élue députée en 2017, je me suis engagée à protéger les femmes en apportant des modifications substantielles de la législation en vigueur.
Depuis, j’interpelle, sans relâche, le Gouvernement pour enfin réagir à ces violences abominables.
Chaque année près de 225.000 femmes sont victimes de violences physiques de la part de leur conjoint.
En 2021, 122 femmes en sont mortes. Ces statistiques nous interrogent quant au succès de la « grande cause du quinquennat » d’Emmanuel Macron en faveur des femmes.
Sans nier les avancées législatives dans le domaine, il demeure que la situation reste encore à ce jour inacceptable.
Nous devons, dès lors, renforcer notre réponse pénale contre les violences faites aux femmes.
Vous pouvez compter sur moi pour toujours rester vigilante à ce que la République protège effectivement ses filles.
