Sollicitée par des sages-femmes du nord Drôme, j’ai tenu à attirer l'attent

Sollicitée par des sages-femmes du nord Drôme, j’ai tenu à attirer l'attention du Ministre des solidarités et de la santé, Olivier Véran, sur la reconnaissance de leur métier.
Je regrette que les représentants de cette profession n'aient pas été associés aux groupes de travail portant sur la revalorisation des métiers lors des discussions du « Ségur de la Santé ». Cette lacune a entraîné l'assimilation des sages-femmes à des professions paramédicales alors même que, du fait de leurs études et du code de la santé publique, les sages-femmes relèvent d'une profession médicale sans que le statut médical ne leur soit reconnu pour autant. Ce manque de reconnaissance s'est également manifesté pendant la crise du coronavirus, les sages-femmes libérales ayant longtemps été oubliées des décrets attribuant des masques aux professionnels de santé.

Pour leur permettre de continuer à assurer parfaitement leurs missions, nous devons, collectivement et en belle intelligence, dans le respect mutuel comme dans l’audace de solutions législatives et réglementaires nouvelles, trouver une solution efficace, forte et de compromis pour remédier à cette situation de sous-effectif qui conduit à une dégradation de la qualité de prise en charge des femmes.

Je tiens à préciser aussi, dans un esprit constructif, que je demande au Gouvernement de bien vouloir m’indiquer s’il envisage d'ouvrir des négociations spécifiques avec la profession de sages-femmes afin de prévoir des évolutions de nature à permettre que le métier de sages-femmes soit enfin reconnu à sa juste valeur médicale et dispose des moyens de remplir qualitativement les missions qui lui sont confiées.

Vous pouvez compter sur mon engagement pour faire entendre la voix de toutes et de tous à l’Assemblée nationale.




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